Aux Émirats arabes unis, l’absence de taxes ne signifie pas l’absence d’obligations administratives !
Une idée fausse répandue parmi les entrepreneurs à Dubaï est que, parce qu’il n’y avait pas d’impôt sur les sociétés et parfois peu d’exigences pour le renouvellement de la licence, ils pensaient qu’il n’y avait pas d’obligations légales à respecter.
Cependant, c’est souvent lors de transactions inhabituelles (comme des changements d’associés, des liquidations, etc.) ou lors d’audits (TVA, autorités locales, etc.) qu’ils découvrent que leur entreprise a des obligations légales, et le non-respect de celles-ci peut entraîner des litiges et de lourdes amendes, voire des peines d’emprisonnement.
Ce guide vous présente quelques unes des principales obligations légales des entreprises aux Émirats arabes unis. Il couvre les sociétés free zones, les sociétés Mainland, ainsi que les freelancers à Dubaï et dans tous les autres Émirats.
1- Tenir une comptabilité à Dubai
Tenir une comptabilité pour une entreprise peut sembler évident, mais ce n’est pas toujours le cas, surtout dans un pays où l’absence de taxes a prévalu pendant de nombreuses années ! L’introduction de la TVA en 2018 a rappelé l’importance de tenir une comptabilité rigoureuse. Cela implique que l’entreprise doit enregistrer toutes ses dépenses et ses revenus, produire un bilan et un compte de résultat, et les conserver au siège de l’entreprise pendant 5 ans.
À noter : les états financiers doivent être rédigés en anglais et conformes aux normes comptables IFRS, qui sont basées sur les normes comptables américaines (US GAAP). Ces états financiers comprennent :
- Profit & Loss Statement (= compte de résultat);
- Balance Sheet (= bilan comptable de la société);
- Ledger (= grand livre);
- Trial Balance (= balance).
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